2012 09 Saint Petersbourg L'Ermitage

Musée de l'Ermitage


Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (sa superficie est plus petite que celle du musée du Louvre mais plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves). Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde avec celles du musée du Louvre et du musée du Prado. Parmi les œuvres exposées figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également deux peintures à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que 31 peintures de Pablo Picasso. Le musée emploie 2 500 personnes et utilise l'aide de nombreux stagiaires gérés par Le Service des Volontaires du Musée de l'Ermitage. Les bâtiments abritant le musée de l’Ermitage constituent un des principaux ensembles du centre de Saint-Pétersbourg, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les bâtiments


Initialement, seul le bâtiment désigné sous le terme de Petit Ermitage portait ce nom. Aujourd’hui l’Ermitage regroupe un complexe de plusieurs bâtiments construits aux xviiie et xixe siècle. À côté du petit Ermitage, on trouve le Vieil Ermitage, le Nouvel Ermitage (et ses célèbres atlantes), et le théâtre de l'Ermitage ainsi que la majeure partie du palais d'Hiver, autrefois résidence principale de l'empereur de Russie. Au cours de ces dernières années, une partie du bâtiment d’État-major situé de l’autre côté de la place du château, ainsi que le palais Menchikov, sont venus s’ajouter au complexe de l’Ermitage.
Le complexe de l’Ermitage. De gauche à droite : le théâtre de l’Ermitage, le Vieil Ermitage, le Petit Ermitage, le palais d’Hiver (le Nouvel Ermitage, situé derrière le Vieil Ermitage n’est pas visible)

Le palais d’Hiver


Le premier palais d’Hiver est construit en 1711 ; reconstruit en 1721 à la mort de Pierre le Grand, il est remplacé dans les années qui suivent par un ouvrage de l’architecte Domenico Trezzini. Elisabeth, qui estimait que le bâtiment résultant manquait de grandeur, le fait reconstruire en 1754 par Bartolomeo Rastrelli.

En 1837, le palais est totalement incendié (l’incendie dura trente heures). Le tsar Nicolas Ier ordonna sa reconstruction à l’identique : au printemps 1839, les travaux de reconstruction étaient achevés. Le bâtiment n’a par la suite pratiquement plus été modifié. Au cours de la seconde guerre mondiale, le palais d’Hiver est endommagé durant le siège de Leningrad mais réparé par la suite. Le bâtiment est aujourd’hui confronté aux problèmes soulevés par l’afflux des visiteurs, l’instabilité du sol marécageux sur lequel il a été bâti ainsi qu’à l’humidité engendrée par la proximité de la Neva. Des travaux de restauration ont été menés en 1984 et 2005.

Le palais est aujourd’hui considéré comme un joyau de l’art baroque russe. Le palais d’Hiver est de plan rectangulaire avec de grandes cours intérieures ; chaque façade est décorée différemment. Des statues de 3,5 m décorent la façade extérieure du Palais.

Les bâtiments de l’Ermitage


Le grand escalier de l'Ermitage; photo prise le 12 mars 1981.

Le Petit Ermitage construit dans un style classique par Jean-Baptiste Vallin de La Mothe servit entre 1764 et 1775 de refuge à Catherine II et est le plus petit des bâtiments du complexe de l’Ermitage. C’est dans cet immeuble que Catherine entreposa les premières peintures dont elle fit l’acquisition. Le Vieil Ermitage, appelé également Grand Ermitage, fut construit en 1787 par Georg Veldten pour abriter une collection en rapide croissance : c’est le bâtiment le moins décoré du complexe.

Leo von Klenze dessine les plans du Nouvel Ermitage, qui est construit entre 1839 et 1852, et qui est peut-être sa seule œuvre qui échappe aux style que lui avait imposé Louis Ier de Bavière et peut être à ses propres conceptions artistiques. C’est le seul bâtiment du complexe qui ne se trouve pas le long de la Néva, mais rue Millionnaïa qui est parallèle au fleuve. Ce bâtiment a été également bâti pour faire face à la croissance des collections ; on y trouve, entre autres, la reconstitution complète d’une loggia construite par Raphaël au Vatican. Les statues d’atlantes qui se trouvent sur sa façade, sont peut-être les œuvres de ce type les plus célèbres au monde.

Le théâtre de l'Ermitage fut bâti entre 1783 et 1787. Le théâtre impérial était à l’époque le premier théâtre de Saint-Pétersbourg. Des pièces y furent jouées jusqu’en 1796 et à nouveau à partir de 1989 : en hiver, le ballet ex-Kirov, entre autres, y monte des spectacles. Il sert aujourd’hui essentiellement de siège pour l’administration de l’Ermitage, mais conserve une scène et une salle de spectacles. Le théâtre est le plus petit de la ville, car il était à l’origine conçu pour des représentations privées pour la famille impériale. Le théâtre de l’Ermitage n’est normalement pas ouvert au public.

Les collections

Parmi les 250 musées de la ville, l’Ermitage est, avec ses 3 à 4 millions de visiteurs annuels, le plus visité et le plus réputé. C’est un des musées d’art les plus importants du monde. Il héberge une énorme collection de peinture européenne pour la période courant jusqu’en 1917. L’accrochage particulièrement serré des peintures, qui résulte de la densité des collections présentées, a reçu le nom d’accrochage pétersbourgeois.



























































Michel Angelo Le garçon accroupis


Vinci



















Danaë de Rembrandt 1772


Monet - Le Grand quai au Havre 1874





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